Le point sur … le dimanche de la Miséricorde

Qu’est-ce que c’est?


Le Dimanche qui suit le jour de Pâques est célébré dans l’Église Catholique Romaine comme le Dimanche de la Divine Miséricorde (aussi appelé « Fête de la Miséricorde »). Cette fête a été introduite grâce à l’initiative du Saint-Père, Saint Jean-Paul II, qui, dans son homélie lors de la canonisation de Sœur Faustina Kowalska le 30 avril 2000, a suivi son inspiration visionnaire : « Ma Fille, dis que je suis l’Amour et la Miséricorde en personne » (Journal, 374). Il est alors important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième Dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l’Eglise, prendra le nom de « Dimanche de la Miséricorde divine ». La miséricorde est reconnue dans le christianisme comme le premier attribut de Dieu. Elle se distingue de la compassion et de la charité qui en découle souvent par le fait que la miséricorde est désintéressée et sans limites.

Que dit la Bible ?


Comment savons-nous que Dieu est miséricordieux ? La réponse est: Dans bien des passages de l’Écriture sainte, Dieu se révèle comme étant le Miséricordieux ; il le fait en particulier dans la parabole du père miséricordieux (de « l’enfant prodigue », Lc 15), qui va à la rencontre de son fils perdu, et l’accueille sans condition, pour célébrer la fête joyeuse des retrouvailles et de la réconciliation avec lui.   Déjà dans l’Ancien Testament, Dieu dit par la bouche du prophète Ézéchiel : Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais à la conversion du méchant qui change de conduite pour avoir la vie (Ez 33,11). Jésus est envoyé aux brebis perdues de la maison d’Israël (Mt 9,12), et il sait que ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades (Mt 9,12). C’est pourquoi il mange avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs, avant de désigner sa mort même, vers la fin de sa vie terrestre, comme étant une initiative de l’amour miséricordieux de Dieu : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés (Mt 26,28).

Le mot araméen avec lequel l’Ancien Testament décrit la miséricorde de Dieu – rákham – a deux significations : maternité et miséricorde. Dieu prend soin de l’homme comme une mère prend soin de son enfant dès avant sa naissance. Il ne peut supporter la misère de ses enfants : « Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage : un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ? De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! » (Mi 7, 18-19).

Source : YOUCAT https://www.youcat.org/fr/credopedia/dimanche-de-la-misericorde-divine/