Témoignage – Toute une vie pour comprendre le sens de l’appel

À l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de son ordination sacerdotale et du quarantième anniversaire de sa vie consacrée, le P. Raymond Macías, LC, nous a accordé un entretien où il revient sur l’expérience de ses nombreuses années de ministère. Retrouvez ci-après l’article publié sur https://www.regnumchristi.fr/toute-une-vie-pour-comprendre-le-sens-de-lappel/

Quelle image pourriez-vous nous donner pour comprendre l’appel que Dieu adresse à ceux qu’il choisit ?

Une scène de l’Évangile m’inspire particulièrement, c’est l’appel de Jean et André, au moment où Jean-Baptiste montre le Christ. Ils demandent à Jésus : « Maître où demeures-tu ? » Et Jésus de répondre : « Venez et voyez ! »
Il n’y a pas de hasard dans l’appel et il y a quelque chose d’unique dans l’expérience qu’ont vécu les deux apôtres. Toute la vie des personnes appelées doit tourner autour de cette expérience, même si après on est envoyé en mission. Cette expérience est à approfondir toujours plus. Tout n’est pas dit et tout n’est pas vécu au moment de l’expérience, mais il faut toute une vie pour comprendre véritablement le sens de l’appel. Ce n’est qu’à la fin de notre vie que l’on comprendra le projet total de Dieu sur nous.

Quelle est la plus belle expérience que vous ayez pu vivre dans votre ministère sacerdotal ?

Il y a de nombreux moments, comme celui de donner la miséricorde de Dieu aux âmes. Je pense particulièrement aux moments où se termine une mission pour s’engager dans une autre. Cela implique un renoncement énorme et nous permet de tout offrir à Dieu. Mais d’un autre côté, on a cette joie de voir, de constater et d’écouter à travers les remerciements des uns et des autres les bienfaits que Dieu a réalisés à travers nous.

Quelle est la spécificité de votre ministère sacerdotal en France ?

Depuis tout petit, j’ai eu un grand amour pour la France, pour sa culture et pour ce qu’elle a apporté à l’Église. Je crois que le charisme spécifique de notre famille spirituelle Regnum Christi peut apporter un élément supplémentaire, une richesse à l’Église de France.
En même temps, la richesse du génie français va enrichir le charisme propre de RC. Le charisme doit pouvoir s’enraciner dans notre culture et doit pouvoir s’enrichir en même temps qu’elle apporte quelque chose de nouveau. Étant parmi les premiers légionnaires à travailler en France, je vois cela de manière très claire.

Votre plus grande joie et votre plus grande peine ?

Le lendemain de mon entrée dans la vie consacrée, alors que j’étais dans une joie profonde, j’ai demandé à mon supérieur : « Comment est-il possible de ne pas être heureux jusqu’à la fin de la vie ? » Il me répondit avec sagesse : « Tous les jours ne sont pas comme cela. Il faut profiter des grâces que Dieu donne chaque jour. »
J’ai vécu aussi une grande souffrance : un membre de ma famille a été en grande difficulté mais je ne pouvais pas être présent à ses côtés. J’ai dû tout remettre dans les mains du Seigneur. C’était un grand moment de détachement dans la souffrance de ne pas pouvoir être plus près.
Pendant les années de la crise de la congrégation, j’ai dû renoncer aussi à une image et une saine fierté que je m’étais faites. Le Seigneur nous a purifiés et c’est lui qui a le dernier mot. C’étaient des années où nous devions nous remettre entièrement aux projets du Seigneur.

Un conseil pour ceux qui sentent un appel à suivre le Christ ?

La vie passe très vite. C’est Jésus qui peut faire en sorte que notre vie porte le plus de fruit. Ce n’est pas nous qui nous assurons de sa fructuosité mais c’est en la remettant dans les mains du Christ.

Un dernier mot ?

Un remerciement à ma famille, spécialement à mes parents pour le don de la vie et l’exemple qu’ils m’ont donné de droiture et de générosité ; à tous mes frères de communauté d’être des compagnons de route ; à mes sœurs consacrées d’être de véritables sœurs dans notre famille spirituelle ; à tous les membres et amis RC et aux paroissiens d’être ma grande famille.

L’Eglise universelle en images … et en actes

Notre évêque Mathieu Rougé est venu célébré une messe en espagnol. Il parle bien espagnol !

Vous aussi rejoignez la communauté hispanophone pour préparer Noël : du 16 au 23/12 venez accompagner ceux qui passent Noël loin de chez eux ! Neuvaine festive pour préparer Noël à partir de 19h45 rue de Verdun.

Un seul enfant est né à Bethléem, mais les manières de l’accueillir changent d’un pays à l’autre. Venez découvrir la neuvaine colombienne: chants et prières traditionnels, temps convivial pour accompagner ceux qui passent Noël loin de la maison. Vous êtes cordialement invités !

Photo souvenir de ce moment incarnant le caractère universel de l’Eglise.

Rencontre avec l’équipe du Sanctuaire

Lors de la consécration du nouvel autel de l’église Notre Dame en 2019, Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, a souligné : « cette église n’est pas qu’un lieu de culte, c’est également un sanctuaire marial, un phare où la tendresse et la foi se transmettent. » Depuis quelques mois, une équipe dynamique donne forme à ce projet. Avec Claire de Thézy, directrice du sanctuaire, zoom sur les actualités de ce lieu de pèlerinage.

Pouvez-vous vous nous expliquer ce qu’est un « sanctuaire » ?

Un sanctuaire est, selon la définition qu’en donne l’Eglise, un lieu marqué par de nombreux signes de la miséricorde divine, un lieu privilégié pour que le Seigneur y vienne en aide à ceux qui veulent rendre grâce ou qui traversent des épreuves, un lieu où la puissante intercession de la Vierge Marie ou des saints est sensible.

Quelle est la différence entre une paroisse et un sanctuaire ?

La paroisse désigne à la fois une aire géographique précise, le « territoire de la paroisse », et un groupe de personnes habitant sur ce territoire et constituant la communauté paroissiale.

Le sanctuaire constitue, pour le pèlerin en marche vers le Royaume, une halte salutaire où il reprend des forces et renouvelle son espérance.

L’église Notre Dame de Boulogne, riche de 700 ans d’histoire, est sanctuaire et aussi paroisse.

Quelle est l’histoire du sanctuaire de Notre-Dame de Boulogne ?

Le sanctuaire Notre Dame de Boulogne fait intégralement partie de l’Histoire de France.

Au VIIe siècle, la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus, apparaît sur un bateau sans rameur dans le port de Boulogne-sur-Mer. A sa demande, une chapelle est construite afin que rejaillissent, à perpétuité, les merveilleux effets de sa protection.

Ainsi débute un pèlerinage qui devient très vite l’un des pèlerinages les plus importants d’Europe : conversions et miracles de toutes sortes s’y produisent.

Au XIVe siècle, le roi Philippe le Bel s’y rend : impressionné par le nombre et la ferveur des pèlerins, il décide de bâtir une réplique du sanctuaire à proximité de Paris pour proposer un pèlerinage « racourcy ». Le village des Menus-lès-Saint Cloud devient Boulogne dite « la Petite ».

Y a-t-il eu de récents pèlerinages au sein de notre sanctuaire ?

Oui, deux ! L’association des amis de Saint Thomas de Villeneuve mais aussi l’ensemble pastoral Saint-Jean-Baptiste – Bienheureuse Isabelle qui sont venus de Neuilly-sur-Seine.

Leurs retours ont été très positifs, même si nous sommes « à nos début » … De belles expériences à démultiplier !

Pouvez-vous nous présenter l’équipe du sanctuaire ?

Nous formons une équipe motivée autour du Père Roger qui est le recteur du sanctuaire. Cette équipe forme le conseil du sanctuaire. Elle constituée de Caroline Didier, Florence Jobbe Duval, Delphine Fournis, Marion Brunet et Olga Hajal. Nous sommes accompagnées, dans nos projets, par le Père Jaroslav et nous nous réunissons une fois par mois pour faire avancer nos projets.

Quels sont justement vos projets ?

Ils sont nombreux ! En effet, nous travaillons à développer et faire rayonner le sanctuaire dans quatre directions principales :

  • Perpétuer la messe pour les malades dite tous les jours, du lundi au vendredi, à 19h : les prénoms des malades confiés à la prière sont cités à haute voix,
  • Ouvrir le Sanctuaire tous les jours de la semaine avec des personnes formées à l’accueil et à l’écoute : nous avons commencé à recruter des personnes volontaires. Il nous faut maintenant les former et organiser cet accueil de façon pratique,
  • Développer les pèlerinages « racourcy » : les deux pèlerinages accueillis en début d’année ont été riches d’enseignements. Nous réfléchissons actuellement à organiser la chapelle de la Vierge pour offrir aux groupes de pèlerins un lieu pour se recueillir, déposer un lumignon, une intention de prière, sans pour autant perturber l’agencement de l’église. C’est le difficile équilibre à trouver quand une église est à la fois paroisse et sanctuaire !
  • Lancer et faire connaître le chemin de pèlerinage Boulogne « la petite » – Boulogne-sur-Mer : nous en avons déjà tracé le chemin et aidons actuellement le Père Blaise à organiser un pèlerinage en vélo pour les jeunes collégiens. C’est un gros travail mais qui va nous aider à rendre le chemin bien documenté et accessible à tous.
FlyerCheminDeMarie

Un calendrier de l’Avent qui a du sens !

Le diocèse de Nanterre propose un calendrier de l’Avent en ligne.
Tout au long du mois de décembre, retrouvez tous les jours des surprises pour préparer votre cœur à Noël : prières, recettes, jeux, méditations…

De 7 à 97 ans, chrétiens engagés ou simples curieux, habitants de notre diocèse ou non, tout le monde est invité à participer librement à ce calendrier de l’Avent !

Pour s’inscrire :

pour les adultes –> http://bit.ly/3Uck94R

pour les enfants –> http://bit.ly/3XuGy0h

Découvrez le nouvel hymne des JMJ

A l’occasion de l’ouverture, ce samedi 19 novembre, des inscriptions aux JMJ de Lisbonne, l’Eglise catholique en France a dévoilé l’hymne officiel des JMJ en version française. Un rythme entraînant qui invite à prendre la route et à dire « oui » avec Marie.

Site Internet officiel des JMJ https://eglise.catholique.fr/jmj-journees-mondiales-jeunesse/jmj-2023-lisbonne/

Découvrez le site Internet du diocèse dédié aux JMJ : https://www.jmj92.org

En savoir plus sur… la fête du Christ Roi

La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile du Vatican II.

Pourquoi peut-on dire que le Christ est roi ? La période avant la fête du Christ Roi marque toute une attente et une annonce de ce que sera la fin du projet de Dieu quand enfin il va être accompli. Effectivement, Christ sera Roi. Cette fête nous invite à hâter sa royauté, son royaume. Explications dans un article publié par La Croix https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Annee-liturgique/Pourquoi-la-fete-du-Christ-Roi

Exposition « Du cri du coeur à la voix des justes »

A l’occasion de la commémoration des rafles et déportations massives des l’été 1942, la Conférence des Evêques de France et le Comité français Yad Vashem souhaitent rendre hommage aux chrétiens Français reconnus Justes parmi les Nations. Pour ce faire, ils proposent une exposition qui circulera dans les diocèses.

Du 14 au 18 novembre prochain, l’exposition sera présentée dans notre diocèse, à Notre-Dame de Pentecôte à La Défense, puis en d’autres lieux du diocèse (paroisses ou établissements scolaires).

01-a5-plaquette-expo

Pour en savoir plus, découvrez l’article dédié au sein du site de la Conférence des Evêques de France : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/vivre-sa-foi-a-tous-les-ages/relationsjudaisme/une-annee-de-commemoration/529514-du-cri-du-coeur-a-la-voix-des-justes/