Qui était sainte Joséphine Bakhita fêtée le 8/02 ?

Sainte Joséphine Bakhita (1867-1949), est une sœur soudanaise qui, enfant, vécut l’expérience d’être victime de la traite. Le 8 février, l’Église célèbre cette sainte devenue religieuse canossienne. Elle a été canonisée par Saint Jean-Paul II en 2000.

Elle a été successivement esclave, domestique, religieuse et sainte. Joséphine Bakhita est née en 1869 au Darfour au Soudan. A 7 ans, elle est enlevée au Darfour pour être esclave. Les négriers la vendent sur les marchés à un général turc où elle subit de mauvais traitements. Elle est vendue en 1883 à 14 ans au Consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dans ses mémoires, elle raconte :  » Le nouveau maître était assez bon et il se prit d’affection pour moi. Je n’eus plus de réprimandes, de coups, de châtiments, de sorte que, devant tout cela, j’hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité. »

Retrouvez tout l’article dédié à Sainte Joséphine Bakhita sur : https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/droits-de-lhomme/la-traite-des-etres-humains/523015-sainte-bakhita/

15/02 – Formation de l’équipe accueil du sancuaire

Notre-Dame de Boulogne est une paroisse et un sanctuaire marial. Nous souhaitons déployer un accueil adapté correspondant à sa mission initiale et à la pastorale du temps présent.

Un petit groupe de volontaires s’est déjà constitué qui ne demande qu’à s’étoffer. Une première réunion va réunir ce petit troupeau voulant bien dégager quelques heures par ci par là pour accueillir/écouter les visiteurs pèlerins dans l’église NDB. Deux personnes du diocèse vont venir spécialement nous former à l’écoute. L’idée est de former un petit groupe soudé et amical qui pourra, par la suite, se retrouver pour échanger les joies et les difficultés rencontrées.

–> Cette première réunion est fixée le MERCREDI 15 FEVRIER de 20h à 22h à l’église. Si vous voulez nous rejoindre, vous êtes les bienvenus !

Information et inscription auprès de Delphine Fournis : 06 61 22 28 08 delphinefournis@orange.fr

Du 18 au 25 janvier – Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

« Que les catholiques considèrent comme un devoir sacré de se réunir souvent pour renouveler la prière demandant l’unité de l’Eglise » Vatican II, Décret sur l’œcuménisme, 8.

Chaque année, le principal temps fort œcuménique est la « Semaine de prière pour l’unité chrétienne » qui, depuis 1908, rassemble des chrétiens de toutes confessions. Un comité international – composé de représentants du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (Rome) et de la commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Eglises (Genève) – publie chaque année un document sur un thème préparé par un groupe interconfessionnel d’un pays. Il propose un thème biblique, un schéma de célébration œcuménique et des prières quotidiennes. Ce sont les chrétiens du Minnesota (États-Unis) qui ont choisi le thème 2023 : « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice » (Is 1,17). 

Evénements

  • 19/01 Conférence « Des Coptes à la ‘Pierre de Rosette’ : Champollion face au Mystères des hiéroglyphes » 1822, par Catherine Chadefaud à 19h, rue de Verdun
  • 20/01 Rencontre des diacres, prêtres et pasteurs
  • 22/01 Pèlerinage biblique à la Maison de la Parole
  • 25/01 Célébration œcuménique à Boulogne avec les jeunes de la maison d’Unité. Maison des familles St François de Sales, 1 parvis Jean-Paul II, Boulogne-Billancourt

18/01 Dîner surprise !

Pour multiplier nos possibilités de rencontres entre paroissiens, nous vous proposons un « Dîner surprise », le jeudi 18 janvier 2024 à 20h15.

Remplissez ce formulaire ou le bulletin d’inscription en indiquant si vous souhaitez recevoir des paroissiens chez vous ou être invités chez d’autres…

Des dîners de 6, 8 ou 10 personnes seront ainsi constitués au hasard. Nous vous ferons connaître ultérieurement le nom et les coordonnées de vos convives ou de vos hôtes… Alors laissez-vous surprendre ! Plus d’informations : contact@notredamedeboulogne.fr

21/01, invitation à participer au dimanche de la Parole

Le 21 janvier prochain, vous êtes invités à la Maison de la Parole (4bis rue Hélène Loiret 92190 Meudon)

Le pape François a institué en 2019 un dimanche de la Parole, un dimanche qui doit être « entièrement consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple ».

Si le Pape a placé ce dimanche de la Parole dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, c’est pour manifester la dimension œcuménique de la Parole de Dieu. La Bible est le livre du peuple de Dieu tout entier. Comme l’écrit le pape François « célébrer le dimanche de la Parole de Dieu exprime une valeur œcuménique parce que l’Écriture Sainte indique à ceux qui se mettent à l’écoute le chemin à suivre pour parvenir à une unité authentique et solide »

Pour suivre Jésus, les bonnes résolutions ne suffisent pas, mais il faut écouter chaque jour son appel…Pour cela, nous avons besoin de sa Parole : écouter, au milieu des milliers de paroles de chaque jour, cette seule Parole qui ne nous parle pas des choses, mais qui nous parle de la vie.  Homélie du pape François, 26 janvier 2020

Venez nombreux à la Maison de la Parole : l’après-midi est ouverte à tous, sans inscription préalable

Homélie du pape François pour les funérailles du pape Benoît XVI

« Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46). Ce sont les dernières paroles que le Seigneur a prononcées sur la croix ; son dernier soupir – pourrait-on dire -, qui confirme ce qui a caractérisé toute sa vie : une permanente remise de soi entre les mains de son Père. Des mains de pardon et de compassion, de guérison et de miséricorde, des mains d’onction et de bénédiction qui le poussèrent à se livrer aussi aux mains de ses frères. Le Seigneur, ouvert aux histoires qu’il rencontrait sur son chemin, s’est laissé ciseler par la volonté de Dieu en prenant sur ses épaules toutes les conséquences et les difficultés de l’Évangile, jusqu’à voir ses mains meurtries par amour : « Vois mes mains », dit-il à Thomas (Jn 20, 27), et il le dit à chacun de nous. Des mains meurtries qui vont à la rencontre et ne cessent de s’offrir, afin que nous connaissions l’amour que Dieu a pour nous et que nous croyions en lui (cf. 1 Jn 4, 16).[1]

« Père, entre tes mains je remets mon esprit » est l’invitation et le programme de vie qui inspire et veut modeler comme un potier (cf. Is 29, 16) le cœur du pasteur, jusqu’à ce que palpitent en lui les mêmes sentiments que ceux du Christ Jésus (cf. Ph 2, 5). Dévouement reconnaissant de service au Seigneur et à son Peuple qui naît du fait d’avoir accueilli un don totalement gratuit : “Tu m’appartiens… Tu leur appartiens”, susurre le Seigneur ; “Tu es sous la protection de mes mains, sous la protection de mon cœur. Reste dans le creux de mes mains et donne-moi les tiennes”.[2] C’est la condescendance de Dieu et sa proximité capable de se placer dans les mains fragiles de ses disciples pour nourrir son peuple et dire avec lui : prenez et mangez, prenez et buvez, ceci est mon corps qui s’offre pour vous (cf. Lc 22, 19).

Un dévouement priant, qui se façonne et s’affine silencieusement entre les carrefours et les contradictions que le pasteur doit affronter (cf. 1 P 1, 6-7) et l’invitation confiante à paître le troupeau (cf. Jn 21, 17). Comme le Maître, il porte sur ses épaules la fatigue de l’intercession et l’usure de l’onction pour son peuple, surtout là où la bonté doit lutter et où les frères voient leur dignité menacée (cf. He 5, 7-9). Dans cette rencontre d’intercession, le Seigneur continue à générer la douceur capable de comprendre, d’accueillir, d’espérer et de parier au-delà des incompréhensions que cela peut susciter. Une fécondité invisible et insaisissable, qui naît du fait de savoir dans quelles la confiance a été placée (cf. 2 Tm 1, 12). Une confiance priante et adoratrice, capable d’interpréter les actions du pasteur et d’adapter son cœur et ses décisions aux temps de Dieu (cf. Jn 21, 18) : « Être le pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie : donner aux brebis le vrai bien, la nourriture de la vérité de Dieu, de la parole de Dieu, la nourriture de sa présence ».[3]

Un dévouement soutenu par la consolation de l’Esprit, qui le précède toujours dans la mission : dans la quête passionnée de communiquer la beauté et la joie de l’Évangile (cf. Exhort. Ap. Gaudete et exsultate, n. 57), dans le témoignage fécond de ceux qui, comme Marie, restent de bien des manières au pied de la croix, dans cette paix douloureuse mais solide qui n’agresse ni ne soumet ; et dans l’espérance obstinée mais patiente que le Seigneur accomplira sa promesse, comme il l’avait promis à nos pères et à sa descendance à jamais (cf. Lc 1, 54-55). Nous aussi, fermement attachés aux dernières paroles du Seigneur et au témoignage qui a marqué sa vie, nous voulons, en tant que communauté ecclésiale, suivre ses traces et confier notre frère aux mains du Père : que ces mains de miséricorde trouvent sa lampe allumée avec l’huile de l’Évangile qu’il a répandue et dont il a témoigné durant sa vie (cf. Mt 25, 6-7).

Benoît, fidèle ami de l’Époux, que ta joie soit parfaite en entendant sa voix, définitivement et pour toujours !

Saint Grégoire le Grand, à la fin de la Règle pastorale, invite et exhorte un ami à lui offrir cette compagnie spirituelle : « Au milieu des tempêtes de ma vie, je me console par la confiance que tu me tiendras à flot sur la table de tes prières, et que, si le poids de mes fautes m’abat et m’humilie, tu me prêteras le secours de tes mérites pour me relever ». C’est la conscience du pasteur qu’il ne peut pas porter tout seul ce que, en réalité, il ne pourrait jamais supporter tout seul et, par conséquent, il sait s’abandonner à la prière et au soin du peuple qui lui est confié.[4] C’est le peuple fidèle de Dieu qui, rassemblé, accompagne et confie la vie de celui qui a été son pasteur. Comme les femmes de l’Évangile au sépulcre, nous sommes ici avec le parfum de la gratitude et l’onguent de l’espérance pour lui démontrer, encore une fois, l’amour qui ne se perd pas. Nous voulons le faire avec la même onction, sagesse, délicatesse et dévouement qu’il a su prodiguer au cours des années. Nous voulons dire ensemble: “Père, entre tes mains nous remettons son esprit”.

Benoît, fidèle ami de l’Époux, que ta joie soit parfaite en entendant sa voix, définitivement et pour toujours !
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[1] Cf. Benoît XVI, Enc. Deus caritas est, n. 1.
[2] C. ID., Homélie de la Messe Chrismale, 13 avril 2006.
[3] ID., Homélie de la Messe inaugurale du pontificat, 24 avril 2005.
[4] Cf. ibid

source : https://eglise.catholique.fr/mort-du-pape-benoit-xvi/535359-homelie-du-pape-francois-pour-les-funerailles-du-pape-benoit-xvi/