L’Eglise universelle en images … et en actes

Notre évêque Mathieu Rougé est venu célébré une messe en espagnol. Il parle bien espagnol !

Vous aussi rejoignez la communauté hispanophone pour préparer Noël : du 16 au 23/12 venez accompagner ceux qui passent Noël loin de chez eux ! Neuvaine festive pour préparer Noël à partir de 19h45 rue de Verdun.

Un seul enfant est né à Bethléem, mais les manières de l’accueillir changent d’un pays à l’autre. Venez découvrir la neuvaine colombienne: chants et prières traditionnels, temps convivial pour accompagner ceux qui passent Noël loin de la maison. Vous êtes cordialement invités !

Photo souvenir de ce moment incarnant le caractère universel de l’Eglise.

Rencontre avec l’équipe du Sanctuaire

Lors de la consécration du nouvel autel de l’église Notre Dame en 2019, Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, a souligné : « cette église n’est pas qu’un lieu de culte, c’est également un sanctuaire marial, un phare où la tendresse et la foi se transmettent. » Depuis quelques mois, une équipe dynamique donne forme à ce projet. Avec Claire de Thézy, directrice du sanctuaire, zoom sur les actualités de ce lieu de pèlerinage.

Pouvez-vous vous nous expliquer ce qu’est un « sanctuaire » ?

Un sanctuaire est, selon la définition qu’en donne l’Eglise, un lieu marqué par de nombreux signes de la miséricorde divine, un lieu privilégié pour que le Seigneur y vienne en aide à ceux qui veulent rendre grâce ou qui traversent des épreuves, un lieu où la puissante intercession de la Vierge Marie ou des saints est sensible.

Quelle est la différence entre une paroisse et un sanctuaire ?

La paroisse désigne à la fois une aire géographique précise, le « territoire de la paroisse », et un groupe de personnes habitant sur ce territoire et constituant la communauté paroissiale.

Le sanctuaire constitue, pour le pèlerin en marche vers le Royaume, une halte salutaire où il reprend des forces et renouvelle son espérance.

L’église Notre Dame de Boulogne, riche de 700 ans d’histoire, est sanctuaire et aussi paroisse.

Quelle est l’histoire du sanctuaire de Notre-Dame de Boulogne ?

Le sanctuaire Notre Dame de Boulogne fait intégralement partie de l’Histoire de France.

Au VIIe siècle, la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus, apparaît sur un bateau sans rameur dans le port de Boulogne-sur-Mer. A sa demande, une chapelle est construite afin que rejaillissent, à perpétuité, les merveilleux effets de sa protection.

Ainsi débute un pèlerinage qui devient très vite l’un des pèlerinages les plus importants d’Europe : conversions et miracles de toutes sortes s’y produisent.

Au XIVe siècle, le roi Philippe le Bel s’y rend : impressionné par le nombre et la ferveur des pèlerins, il décide de bâtir une réplique du sanctuaire à proximité de Paris pour proposer un pèlerinage « racourcy ». Le village des Menus-lès-Saint Cloud devient Boulogne dite « la Petite ».

Y a-t-il eu de récents pèlerinages au sein de notre sanctuaire ?

Oui, deux ! L’association des amis de Saint Thomas de Villeneuve mais aussi l’ensemble pastoral Saint-Jean-Baptiste – Bienheureuse Isabelle qui sont venus de Neuilly-sur-Seine.

Leurs retours ont été très positifs, même si nous sommes « à nos début » … De belles expériences à démultiplier !

Pouvez-vous nous présenter l’équipe du sanctuaire ?

Nous formons une équipe motivée autour du Père Roger qui est le recteur du sanctuaire. Cette équipe forme le conseil du sanctuaire. Elle constituée de Caroline Didier, Florence Jobbe Duval, Delphine Fournis, Marion Brunet et Olga Hajal. Nous sommes accompagnées, dans nos projets, par le Père Jaroslav et nous nous réunissons une fois par mois pour faire avancer nos projets.

Quels sont justement vos projets ?

Ils sont nombreux ! En effet, nous travaillons à développer et faire rayonner le sanctuaire dans quatre directions principales :

  • Perpétuer la messe pour les malades dite tous les jours, du lundi au vendredi, à 19h : les prénoms des malades confiés à la prière sont cités à haute voix,
  • Ouvrir le Sanctuaire tous les jours de la semaine avec des personnes formées à l’accueil et à l’écoute : nous avons commencé à recruter des personnes volontaires. Il nous faut maintenant les former et organiser cet accueil de façon pratique,
  • Développer les pèlerinages « racourcy » : les deux pèlerinages accueillis en début d’année ont été riches d’enseignements. Nous réfléchissons actuellement à organiser la chapelle de la Vierge pour offrir aux groupes de pèlerins un lieu pour se recueillir, déposer un lumignon, une intention de prière, sans pour autant perturber l’agencement de l’église. C’est le difficile équilibre à trouver quand une église est à la fois paroisse et sanctuaire !
  • Lancer et faire connaître le chemin de pèlerinage Boulogne « la petite » – Boulogne-sur-Mer : nous en avons déjà tracé le chemin et aidons actuellement le Père Blaise à organiser un pèlerinage en vélo pour les jeunes collégiens. C’est un gros travail mais qui va nous aider à rendre le chemin bien documenté et accessible à tous.
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Un calendrier de l’Avent qui a du sens !

Le diocèse de Nanterre propose un calendrier de l’Avent en ligne.
Tout au long du mois de décembre, retrouvez tous les jours des surprises pour préparer votre cœur à Noël : prières, recettes, jeux, méditations…

De 7 à 97 ans, chrétiens engagés ou simples curieux, habitants de notre diocèse ou non, tout le monde est invité à participer librement à ce calendrier de l’Avent !

Pour s’inscrire :

pour les adultes –> http://bit.ly/3Uck94R

pour les enfants –> http://bit.ly/3XuGy0h

Découvrez le nouvel hymne des JMJ

A l’occasion de l’ouverture, ce samedi 19 novembre, des inscriptions aux JMJ de Lisbonne, l’Eglise catholique en France a dévoilé l’hymne officiel des JMJ en version française. Un rythme entraînant qui invite à prendre la route et à dire « oui » avec Marie.

Site Internet officiel des JMJ https://eglise.catholique.fr/jmj-journees-mondiales-jeunesse/jmj-2023-lisbonne/

Découvrez le site Internet du diocèse dédié aux JMJ : https://www.jmj92.org

En savoir plus sur… la fête du Christ Roi

La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile du Vatican II.

Pourquoi peut-on dire que le Christ est roi ? La période avant la fête du Christ Roi marque toute une attente et une annonce de ce que sera la fin du projet de Dieu quand enfin il va être accompli. Effectivement, Christ sera Roi. Cette fête nous invite à hâter sa royauté, son royaume. Explications dans un article publié par La Croix https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Annee-liturgique/Pourquoi-la-fete-du-Christ-Roi

Exposition « Du cri du coeur à la voix des justes »

A l’occasion de la commémoration des rafles et déportations massives des l’été 1942, la Conférence des Evêques de France et le Comité français Yad Vashem souhaitent rendre hommage aux chrétiens Français reconnus Justes parmi les Nations. Pour ce faire, ils proposent une exposition qui circulera dans les diocèses.

Du 14 au 18 novembre prochain, l’exposition sera présentée dans notre diocèse, à Notre-Dame de Pentecôte à La Défense, puis en d’autres lieux du diocèse (paroisses ou établissements scolaires).

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Pour en savoir plus, découvrez l’article dédié au sein du site de la Conférence des Evêques de France : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/vivre-sa-foi-a-tous-les-ages/relationsjudaisme/une-annee-de-commemoration/529514-du-cri-du-coeur-a-la-voix-des-justes/

Qu’est-ce que la fête de la Toussaint ?

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.

Découvrez ci après une vidéo sur cette grande fête catholique :

Cette intégration n’est pas une simple adhésion comme lorsqu’on dit, par exemple, qu’on est membre du corps enseignant ou de tel parti politique. Notre appartenance au corps des « saints » est vitale, en ce sens qu’il n’y a pas de vie possible en dehors de cette connexion.

Trésor commun

Heureusement, on peut être relié sans le savoir, par exemple quand on a une âme de pauvre, quand on se démène pour plus de justice etc. Si bien que la Toussaint est aussi, paradoxalement, notre fête.

D’ailleurs le Nouveau Testament appelle « saints » l’ensemble des membres de l’Église, les baptisés (voir, entre autres, Éphésiens 1,1). Un pas de plus: cette solidarité implique une communauté des biens. En d’autres termes, les « performances » accomplies par les saints du passé m’appartiennent et toutes valeurs que nous acquérons sont versées intégralement au trésor commun.

La fête de la Toussaint est aussi la fête de la communion des saints: nous sommes sous le régime de la communauté des biens. La description quelque peu idyllique de l’Église primitive au début des Actes des Apôtres (les croyants apportant tous leurs biens aux Apôtres en vue du partage) peut très bien signifier cela.

Pris dans « la nuée de témoins » 

Cette communauté de biens peut nous aider à supporter le fait qu’aucun d’entre nous ne peut tout assumer. À voir les visiteurs des prisons, les combats de l’abbé Pierre ou de mère Teresa, les performances de certains d’entre nous en matière d’évangélisation etc., on peut se reprocher de ne pas faire grand-chose…

Prenons conscience du fait que c’est le corps entier qui assume toutes les tâches. 1 Corinthiens 12 insiste sur le fait que le pied n’accomplit pas le même travail que la main ; l’œil ne parle pas, la bouche ne voit pas. Il y a un seul Esprit mais les dons et les fonctions qu’il assigne sont différents. Ce que chacun accomplit est propriété de tous. Ce que nous faisons de bon va au fonds commun, le mauvais se perd dans l’oubli et n’est attribué à personne. Le mal ne se partage pas.

Il résulte de tout cela que lorsque nous nous présentons devant Dieu, nous ne sommes jamais seuls, avec nos « bonnes actions » et nos misères. Nous sommes entourés par « la foule immense de témoins » dont parle Hébreux 12,1, expression que l’auteur emploie à propos de l’énumération des « saints » bibliques et de leurs exploits qui occupe tout le chapitre 11. Quand nous prions tel ou tel saint d’intercéder pour nous, nous signifions d’une manière quelque peu rudimentaire cette réalité de notre solidarité avec eux. Avec ceux que nous connaissons et ceux que nous ignorons.

Victoire de Dieu, victoire de l’homme

Dans la multitude des membres du corps ecclésial du passé et du présent, sans doute aussi de l’avenir, il y a certes des membres plus remarquables que d’autres. Pour reprendre la métaphore du corps humain (1 Corinthiens 12), disons que le cœur est plus important qu’un doigt de la main. Mais Paul précise que ce sont les membres les plus humbles qui réclament le plus de soins. Il reste que l’Église signale à notre attention des hommes et des femmes dont la vie s’est davantage conformée aux Béatitudes lues aujourd’hui. Ils nous sont proposés en exemple et nous montrent que suivre le Christ parfaitement nous est possible. On peut dire qu’ils l’ont imité, mais de façons tellement différentes que nous pouvons comprendre que l’imitation du Christ n’est pas matérielle : c’est autrement, dans d’autres conditions, dans d’autres cultures, avec des tempéraments différents que les saints ont mis leurs pas dans ceux du Christ.

La Toussaint célèbre la victoire de Dieu et la victoire de l’humanité sur les puissances du mal. Réussite de Dieu, réussite de l’homme. Reste la question posée à propos de tous ceux qui ne sont pas entrés dans la logique des Béatitudes, qui n’ont pas su, pour des raisons très diverses, imiter le Christ. N’oublions pas que ce que nous appelons « sainteté » n’est autre que l’amour. Or qui dit amour dit pardon. Le dernier mot en est la miséricorde. Il y a quelque aberration à faire de la Toussaint une fête de tristesse et de deuil.

source : https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Toussaint/Tous-solidaires-tous-saints