Une nouvelle mission dans notre paroisse : foyer d’accueil

Saviez-vous que notre paroisse reçoit son premier foyer d’accueil ? Cela signifie que nous ouvrons un nouveau lieu de mission. En quoi consiste cette mission ? Qui est cette famille ? Voici un point pour vous permettre de mieux comprendre.

Tout d’abord, « être foyer d’accueil » est une mission originale confiée à des couples du diocèse. Elle existe dans le diocèse de Nanterre depuis 1987. Chaque année, une dizaine de couples sont appelés par l’évêque pour vivre dans un presbytère, une aumônerie de l’enseignement public ou une maison d’Église pour une durée de 3 à 5 ans.

Quelle est la mission première d’un foyer d’accueil ?

La première mission du foyer d’accueil consiste à être une présence chrétienne et chaleureuse, à favoriser les possibilités de rencontres, à être attentif aux personnes isolées ou en situation de fragilité et se rendre proche d’elles. Appelé à « tisser des liens », le foyer d’accueil doit donner l’image d’une Église, accueillante et rayonnante, à la fois dans le lieu de mission et dans le quartier à travers les activités de la vie quotidienne.

La mission du « foyer d’accueil » est donc très riche et peut varier en fonction du projet pastoral du lieu où il est envoyé. Il engage à se mettre au service de la communauté et à participer activement à la vie pastorale du lieu. Le couple foyer fait partie de l’Équipe d’Animation Pastorale et veille à rester en lien constant avec le curé et les vicaires s’il y en a.

Il est engagé dans la vie de la paroisse à travers les évènements paroissiaux : les services offerts aux plus pauvres, les pèlerinages, les soirées de rencontre, les conférences, la fête paroissiale…

En fonction de ses charismes propres et de ses disponibilités, il peut aussi s’impliquer dans la pastorale comme le catéchisme, l’équipe liturgique, l’équipe baptême… Sans jamais se substituer aux personnes engagées, il doit tout au contraire susciter et encourager l’implication des paroissiens.

Dans notre paroisse, Alix et Louis de Veron ainsi que leurs trois enfants ont accepté cette mission de foyer d’accueil. En effet depuis septembre 2022 et pour une durée de trois ans, ils habiteront rue de Verdun et ont pour mission d’aider la paroisse à être visible et accueillante.

SAVE THE DATE! Leur mission sera officialisée le lundi 25 septembre 2023 lors de la messe d’envoi des nouveaux LME (Laïcs en Mission Ecclésiale) à la Cathédrale de Nanterre à 18h30. Vous êtes tous cordialement invités.

Quelle a été votre principale motivation pour devenir foyer d’accueil ?

Suite à plusieurs rencontres, notamment dans le cadre de la préparation au baptême, nous avons pris conscience de l’importance de l’accueil au sein des paroisses afin que chacun y trouve sa place. En effet de nombreux couples «non pratiquants » qui demandent le baptême pour leur enfant ne reviennent pas à l’Église après, car ils ne s’y sentent pas accueillis. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité nous engager dans cette mission d’accueil et de partage de la foi au sein d’une paroisse. Il s’agit d’ailleurs d’une toute nouvelle mission pour Notre-Dame de Boulogne qui n’avait pas de foyer d’accueil avant !

Quelle est plus précisément cette mission au sein de la paroisse ?

Nous sommes une famille référente c’est à dire c’est à dire que nous nous rendons disponibles pour aller à la rencontre des paroissiens, et créer du lien entre les uns et les autres. C’est ainsi que nous avons récemment organisé un déjeuner pour des familles de l’éveil spirituel 0-3 ans qui ne se connaissaient pas, rue de Verdun. Tout n’est pas écrit ! Il s’agit d’une mission « d’être » au sein de la paroisse, et elle se construira au fur et à mesure des besoins.

Est-il possible de vous contacter pour échanger, notamment au sujet de la messe des familles ?

Bien sûr ! Par téléphone au 06 66 27 35 67 ou par email louisalixdeveron@gmail.com

Louis, Alix, Armand, Maxence et Antoine

Replay – Veillée de prière pour la vie

 Le mardi 23 mai 2023 de 19h30 à 21h30 à St-Germain-l’Auxerrois, sur le thème « la vie en plénitude », les évêques d’Île-de-France avaient invité tous les fidèles de leurs diocèses à venir prier pour la vie.

Vous n’avez pas pu y aller ? Pour voir le replay, cliquez sur la vidéo ci-après

La fête du Saint-Sacrement

La Fête du Saint-Sacrement (2e Dimanche après la Pentecôte) a été instaurée au Moyen-Age pour commémorer la présence de Jésus Christ dans le sacrement de l’Eucharistie.

1. Origine de la Fête du Saint-Sacrement

L’origine de la Fête du Saint-Sacrement remonte au XIII° siècle. Jusque là, il n’y avait ni office ni exposition du Saint-Sacrement. On conservait seulement la Sainte réserve pour les mourants et les malades. Actuellement, c’est la situation dans l’Église orthodoxe. La fête du Corpus Cristi (Fête-Dieu) est apparue au XIII° siècle à la suite d’une vision qu’a eu vers 1210 une religieuse, sainte Julienne de Cornillon du diocèse de Liège. Le premier formulaire d’une messe en l’honneur du Saint-Sacrement a été composé en 1246 dans le diocèse de Liège. Puis on a utilisé un nouveau formulaire, l’œuvre de saint Thomas d’Aquin pour la Fête du Saint-Sacrement.

2. Histoire de la Fête du Saint-Sacrement

Le pape Urbain IV en 1264 rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.

3. Prière pour la Fête du Saint-Sacrement

Mon Seigneur et mon Dieu,
je me prosterne humblement
et vous adore.
Je me sens impuissant à considérer
votre immense bonté,
votre amour infini dans la sainte Hostie.
Puis je me reconnais incapable
d’égaler ma gratitude
à cet incompréhensible bienfait,
plus je vous supplie avec instance
de mettre vous-même dans mon cœur,
les sentiments qui me manquent.
Faites que votre amour me détache
du monde et de moi-même,
et me suggère les paroles
qui peuvent mieux vous exprimer
mon désir de vous aimer et d’être,
à la vie, à la mort,
tout à votre divin Cœur.

Source : https://cybercure.fr/je-prie/a-la-messe/article/fete-du-saint-sacrement#Fete-du-Corps-et-du-Sang-du-Christ

Mgr Matthieu Rougé : « Prévenir la décivilisation »

Dans le souffle de la Pentecôte fêtée ce week-end et en miroir de la déclaration du Président de la République, retrouvez ici la tribune de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre le samedi 27 mai 2023 à propos de la fin de vie.

Impressionné par la violence croissante de notre société et plusieurs drames récents, le Président de la République a déclaré avec force mercredi dernier :« Aucune violence n’est légitime, qu’elle soit verbale ou contre les personnes. Il faut travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation ». Le choix de ce terme, particulièrement fort et solennel, est plus que suggestif. Car ce qui rassemble les personnes contribue à en faire des citoyens, « cives », à les civiliser. Mais ce qui les oppose, ce qui s’oppose à leur inaliénable dignité, décivilise.

Comment ne pas reprendre ce terme présidentiel de décivilisation à propos de ce qui risque d’être proposé à la représentation nationale en matière de fin de vie ? Autoriser le « suicide assisté » sur le modèle de l’État américain de l’Oregon ou de la Suisse constituerait une transgression éthique majeure. Quelle conséquence une telle autorisation aurait-elle sur les politiques actuelles de prévention du suicide et de prise en charge médicale après une tentative de suicide ? Une société complaisante à l’égard du suicide, est une société suicidaire, une société qui se suicide elle-même.

Dans un entretien récent au Journal du Dimanche, Mme Firmin Le Bodo, Ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, annonce une légalisation de l’aide active à mourir « encadrée ». L’expérience le prouve, le prétendu encadrement d’une transgression choisie n’est jamais rien d’autre que le cheval de Troie de cette transgression. Tout n’est pas négatif dans cet entretien, en particulier l’annonce réitérée d’un plan en faveur des soins palliatifs. Mais ce qui est étonnant, c’est que ce plan est prévu pour 2024, alors qu’une loi sur l’aide active à mourir pourrait être votée dès la fin de 2023. C’est le contraire de l’ordre préconisé par le dernier avis du Comité consultatif national d’éthique.

Il est surprenant que ce sujet si important ne soit pas pris en charge par le ministre de la Santé lui-même. Celui-ci porte le titre de ministre de la Santé et de la Prévention : la première des préventions, la déclaration présidentielle le suggère, ne devrait-elle pas être celle de la décivilisation ?