Voici deux définitions auxquelles se référer :
1
2
Monseigneur Matthieu Rougé a désigné cinq sanctuaires dans notre Diocèse de Nanterre
(cf. « Un grand vent de liberté » Lettre pastorale du 1er juin 2020, p. 9) :
L'an
633
À Boulogne-sur-Mer (62), en l’an 633, un bateau vient s’échouer sur les sables du port ; il n’a ni voiles, ni équipage. Au même instant, la Vierge apparaît dans une chapelle de la ville haute. Elle révèle aux fidèles la présence sur l’esquif d’une statue à son image et demande qu’on l’amène en ces lieux où l’on érigera une nouvelle église en son honneur. Les Boulonnais découvrent dans la barque une statue de bois représentant une Vierge à l’Enfant Jésus. Ainsi naquit un pèlerinage aussi important au Moyen-Âge que celui de Compostelle avec d’innombrables grâces de guérison et de conversion obtenues par les pèlerins.
1308
Afin de faciliter ce pèlerinage pour la cour et les habitants d’Île-de-France, en 1308, le roi Philippe IV ordonne de chercher un terrain pour l’édification d’une réplique du sanctuaire de Boulogne-sur-Mer.
1319
1er juillet
1330
À la demande du roi, le pape Jean XXII ordonne à Hugues II de Besançon, évêque de Paris, d’ériger les Menus en paroisse distincte d’Auteuil, de bénir la nouvelle église sous le vocable de Notre-Dame-de-Boulogne-la-Petite et d’y établir des fonts baptismaux et un cimetière. Le même jour, on nommera le premier curé de la nouvelle paroisse. Très vite le sanctuaire, devint un lieu de pèlerinage très fréquenté.
1862
2019
À l’occasion des 700 ans de la fondation un nouveau mobilier liturgique a été installé dans le chœur. Lors de la dédicace du nouvel autel, Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, a souligné : « Cette église n’est pas qu’un lieu de culte. C’est également un sanctuaire marial, un phare où la tendresse et la foi se transmettent. De nombreux malades de l’hôpital Ambroise-Paré viennent y prier ».