Je suis le Père Roger Villegas, né en Colombie le 13 avril 1983, année de la Rédemption.
En 1997 j’ai découvert la Congrégation des Légionnaires du Christ et j’ai commencé mon noviciat à 2001.
Après ma formation initiale en Colombie, j’ai eu la joie de venir en Europe pour poursuivre mes études à Salamanque, puis à Rome où j’ai obtenu ma licence en philosophie et mon baccalauréat en théologie à l’Athénée Pontifical Regina Apostolorum.
Le 12 décembre 2015, fête de Notre Dame de Guadalupe, j’ai eu la joie d’être ordonné prêtre à Rome à la Basilique de Saint Paul Hors les Murs (un résumé juste ici).
Après six ans de mission à Notre-Dame d’Auteuil (Paris 16e), le Seigneur m’appelle à poursuivre ma mission à Notre-Dame de Boulogne. Merci de votre accueil, je vous demande de prier tous les jours pour votre curé. Que Marie, Notre-Dame de Boulogne, fasse rayonner la joie de l’Evangile dans notre communauté paroissiale.
Je suis le Père Blaise Patier, prêtre et heureux de l’être ! Je suis né le 16 août 1983 à Brive (Corrèze) où j’ai grandi au sein d’une famille nombreuse. Depuis tout petit, j’ai ressenti le désir de devenir prêtre. Une fois le bac en poche, je suis entré au noviciat de la congrégation des légionnaires du Christ dans le nord de l’Italie. Après une longue formation qui m’a fait découvrir plusieurs pays, j’ai été ordonné prêtre à Rome le 13 décembre 2014. Depuis lors, j’ai exercé mon ministère au service de la formation des séminaristes de ma communauté, tout d’abord, à Monterrey au Mexique puis à Rome.
En tant que vicaire de la paroisse, j’exercerai principalement mon ministère auprès de plusieurs établissements scolaires (école et collège St Joseph du Parchamp, Lycée Notre-Dame, collège Dupanloup) ainsi qu’à l’aumônerie de l’enseignement public et auprès de mouvements de jeunesse qui se trouvent sur la paroisse.
Je suis né en 1974 à Paris, d’un père tchécoslovaque et d’une mère française, j’ai grandi à Munich, entouré de mes deux frères.
Mon père réfugié politique en Allemagne, exerçant le métier d’ingénieur (Siemens) est retourné en 1993 en République tchèque, il y devient entrepreneur, puis député, à Prague.
Ma mère interprète, assistante de direction, mère au foyer, représentante Christie’s à Prague, est catéchiste à la paroisse française de Prague.
Mes deux frères sont mariés, établis l’un à Pilsen, l’autre à Francfort.
Ma formation :
Début de génie civile (Bauingenieurwesen) à la Technische Universität München.
1995 noviciat des Légionnaires du Christ, Bad Münstereifel, diocèse de Cologne.
20 décembre 2008 ordination sacerdotale à Rome.
De 2008 à 2011 j’ai exercé mon ministère à Lyon : pastorale des jeunes pour la congrégation puis vicaire de paroisse.
En 2011 j’ai été assistant de secrétariat pour la congrégation à Paris, aumônier des consacrées de Regnum Christi.
De 2012 à 2020 j’ai été vicaire de paroisse à Notre-Dame d’Auteuil.
Je suis né en 1982 à Mayenne dans une famille qui comptait 4 filles. Mes parents, dans l’excès de générosité et d’amour qui les habitait décidèrent quelques années plus tard d’adopter une petite fille trisomique et plus tard encore un garçon handicapé. Dès l’âge de 8 ans j’ai compris que Dieu m’appelait au sacerdoce et à 13 ans j’entrais dans un petit séminaire pour commencer un chemin de discernement sacerdotal. Après le lycée, je décide de rentrer au noviciat des Légionnaires du Christ spécialement attiré par le dynamisme apostolique et la fraternité que j’y trouvais.
En 12 ans de formation j’ai eu la chance d’étudier en Espagne, à Rome et aux États-Unis ; j’ai réalisé des missions apostoliques en France, en Espagne, au Canada.
J’ai été ordonné prêtre le 14 décembre 2013 et après une courte mission auprès des jeunes à Bordeaux, j’ai travaillé pendant 6 ans auprès des jeunes en Seine et Marne comme responsable d’internat. J’ai commencé en 2020 une mission d’étude en licence canonique aux Bernardins.
Le Père Jean-Claude est le prêtre référent de l’aumônerie de la santé attachée à la paroisse.
Témoignage - Apprentis d'Auteuil
10 avril 2018
Jacques est né le 27 janvier 1930 ; Juif, il a échappé à la déportation.
17 juillet 1942… Ses parents sont embarqués par la police française.
Il échappe de très peu à la déportation. Il est recueilli par une famille qui va changer sa vie.
Nos parents, d’origine juive polonaise, menaient une vie sans histoire dans le 18e arrondissement de Paris quand, en 1939, notre père fut mobilisé. Il nous envoya, maman (enceinte) et nous, les deux aînés, à Châteaubriant, où des familles accueillaient les réfugiés. C’est là-bas, hébergés dans la famille Roul, que maman accoucha d’un petit Marcel. Puis en septembre 1940, papa, démobilisé, nous rappela à Paris. La vie reprit son cours. Jusqu’à ce 17 juillet 1942…
Nous avons dit au revoir à nos parents.
Il est cinq heures du matin lorsque deux agents de la police française en civil font irruption dans l’appartement familial. Ils nous prient de les suivre. Mais sur leur liste, un nom manque. Celui de Paulette, ma sœur aînée. Elle tient toutefois à nous accompagner. Hésitant, l’un des agents demande quoi faire avec cette jeune fille non répertoriée. L’officier allemand présent souhaite d’abord que tout le monde suive le mouvement puis il se rétracte. « On verra plus tard pour les enfants. » Après avoir dit rapidement « au revoir » à nos parents, nous nous retrouvons seuls tous les trois. Marcel, notre jeune frère, n’a que deux ans et demi.
C’est alors que Paulette a l’idée de reprendre contact avec la famille qui nous avait accueillis à Châteaubriant. Elle leur envoie un télégraphe, en expliquant la situation. La réponse ne se fait pas attendre : « Venez, nous vous attendons. » Nous demeurerons chez les Roul jusqu’en 1946, sans être jamais inquiétés.
Générosité et respect
Chez les Roul, un grand esprit de foi domine. Sur les six enfants, trois deviendront prêtres. La générosité de cette famille est pétrie de respect. Vivre au milieu de chrétiens témoins par leurs actes m’aide à rencontrer le Christ et à vouloir devenir son disciple. Je demande donc le baptême. Paulette est déjà baptisée et fréquente les Guides.
En septembre 1946, nous rentrons à Paris. L’immeuble où nous habitions avec nos parents a été détruit par un bombardement américain… qui a fait 36 morts. Une nouvelle fois, nous avons échappé au pire ! Nous voilà sans maison, sans famille et sans travail… Mais la Providence veille. Nous trouvons chacun refuge dans un foyer et nous nous donnons régulièrement rendez-vous… sur les quais du métro ! Jusqu’au bout, ma sœur, mon frère et moi avons cru que mes parents reviendraient.
C’est alors que je décide de rentrer au séminaire. En effet, l’idée de devenir prêtre s’imposait à moi. Puis, après Paris, un accroc de santé m’envoie au grand séminaire d’Aix-en-Provence pendant un an. Mon état ne s’améliore pas et je comprends que sans doute ma vocation est ailleurs… Sorti du séminaire, je fais des travaux de manœuvre, puis je reprends des études et trouve un poste de comptable.
Un signe d’amour
Au cours des années suivantes, vivant dans un immeuble à esprit communautaire, j’ai pris conscience des mille et une misères humaines et j’ai eu la certitude que Dieu m’appelait à être son serviteur, proche des hommes et des femmes qui m’entouraient et modestement, un signe de son amour.
En 1994, j’ai été ordonné diacre permanent. Je suis très heureux dans cette vocation d’accompagnement des personnes au quotidien. Je le dois aussi à ma sœur Paulette sans laquelle je n’aurais pas échappé à la déportation. Elle a de plus toujours été à mes côtés.
Aujourd’hui, je me dis que le sacrifice de nos parents a porté ses fruits dans nos vies comme le grain tombé en terre. Je n’éprouve aucun ressentiment. Je sais chaque jour un peu mieux que, dans chaque mort, il y a une résurrection.