L’espérance ne déçoit pas

Alors que la campagne électorale 2022 démarre, les évêques de France publient L’espérance ne déçoit pas : sept thèmes pour alimenter un débat fructueux et poser des choix en conscience. Le document propose quelques repères de discernement sur la vie sociale et politique. L’Église souhaite avec humilité contribuer à la réflexion qui alimentera les débats nécessaires à l’élection du prochain Président de la République.

En parallèle, ce podcast vous est proposé pour expliquer les grandes idées chrétiennes sur le champ politique, pour se poser les bonnes questions sur les enjeux sociaux et politiques du débat électoral 2022. Il n’y a pas de vote catholique, il n’y a que des catholique qui votent.

Pour écouter Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, cliquez sur le lien ci-après https://podcast.ausha.co/l-esperance-ne-decoit-pas-reperes-chretiens-sur-la-presidentielle-2022/l-esperance-ne-decoit-pas-avec-humilite-episode-1

Les paroissiens sur les ondes

Dimanche 30 janvier dernier, un groupe de paroissiens accompagné de Père Roger s’est rendu dans les locaux de Radio Notre Dame pour l’enregistrement de l’émission « Le téléphone du dimanche ». Les paroissiens ont même chanté en début et en fin d’émission : un message d’espérance ainsi diffusé à l’attention des prisons. Pour écouter en replay : https://radionotredame.net/emissions/letelephonedudimanche/30-01-2022/.

Père Roger dans le studio d’enregistrement

Zoom sur la Chandeleur

Pourquoi appelle-t-on la présentation de Jésus au temple, la Chandeleur (Sainte Rencontre) ? S’agit-il d’une fête « païenne » ou d’une tradition chrétienne ? Qu’est-ce qu’elle a à voir avec les chandelles ou les cierges  ?

Des origines païennes de la Chandeleur

Deux fêtes païennes se déroulaient historiquement début février – la fête celte d’Imbolc, le 1er, et les Lupercales romaines, le 15 – pour célébrer la fin de l’hiver. C’était le moment de purifier les troupeaux et les champs avant de semer, pour s’assurer fécondité et prospérité.

Les paysans parcouraient les champs avec des flambeaux et faisaient des crêpes avec les restes de farine des réserves. Par sa forme et sa couleur, la crêpe évoquait le Soleil, enfin de retour après l’hiver.

Un rite traditionnel juif… devenu fête chrétienne

Selon l’Ancien Testament, les femmes juives étaient considérées comme impures les 40 jours suivant leur accouchement. Elles devaient ensuite marquer leur retour au Temple par le sacrifice d’un couple de tourterelles.

Pour remercier Dieu de les avoir sauvés de l’esclavage en Égypte, chaque couple devait en outre présenter son premier-né masculin au Temple.

Selon saint Luc, Joseph et Marie se rendirent donc au Temple, à Jérusalem, 40 jours après la naissance de Jésus. Là, deux croyants très âgés, Syméon et Anne, reconnurent en Jésus le Messie. Syméon le qualifia de « lumière pour éclairer les nations ».

La fête de la « Présentation de Jésus au Temple » fut progressivement introduite dans le calendrier liturgique chrétien. On la célébrait à Jérusalem dès 386.

À partir de 450, la fête est accompagnée de processions de cierges. Elle apparaît ensuite à Rome dans la seconde moitié du VIIe siècle.

La Chandeleur se fête quarante jours après Noël, le 2 février. Elle célèbre la présentation de Jésus au Temple, Cette fête clôture le temps de Noël. Ainsi, il est de tradition d’enlever la crèche ce jour-là et de déguster des crêpes.

Pourquoi mange-ton des crêpes à la Chandeleur ?

Pour répondre à cette question, il faut remonter au pontificat du pape saint Gélase Ier, à la fin du Ve siècle. À l’époque, nombreux étaient les pèlerins qui se rendaient à Rome chaque 2 février pour célébrer la fête de la Présentation de Jésus au Temple.

Or, un jour, des pèlerins venus de Jérusalem arrivèrent dans la Ville éternelle totalement épuisés et affamés. Le pape Gélase, dont la générosité envers les pauvres était grande, l’apprit : il demanda alors qu’on leur confectionne aussitôt des galettes rondes pour rassasier leur faim. Au fil du temps, l’usage s’est perpétué et répandu dans les familles, pour le plus grand bonheur des petits et des grands qui peuvent donc adresser un chaleureux merci au bon pape Gélase !

On peut aussi y voir la coutume des Vestales qui préparaient ce jour-là des gâteaux avec le blé de l’ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid.

Source : https://www.lepelerin.com/foi-et-spiritualite/questions-de-religions/qu-est-ce-que-la-fete-de-la-chandeleur-5531

Prions pour que les éducateurs fassent grandir la vie

En ce mois de janvier, le pape François appelle à prier pour que les éducateurs soient des témoins crédibles, en enseignant la fraternité plutôt que la compétition et en aidant tout particulièrement les jeunes les plus vulnérables.

Beau et vaste chantier que l’intention proposée par le pape ce mois-ci de prier pour les éducateurs. Ce seul mot traverse les réalités sociales et humaines. Il n’y a pas besoin d’être enseignant, professeur, éducateur spécialisé, parent pour se sentir concerné. Chacun dans son métier, son activité associative, ses loisirs, peut se trouver en position d’éducateur ; il transmet à d’autres une compétence, une sagesse, un encouragement, un émerveillement, une ouverture transcendante au beau, au bon, au bien qui stimule la vie autour de soi.

Pour le pape, l’éducateur est d’abord un témoin crédible qui a expérimenté en vérité ce qu’il transmet. Ainsi, il ne s’arrête pas aux compétences techniques nécessaires, il vise plus haut, un bien plus universel : comment une relation entretenue avec des gens, un objet, un art, toute activité intellectuelle ou manuelle, peut être source de fraternité, de joie partagée, de créativité. Les concours et les compétitions qui stimulent la performance, l’excellence, peuvent aussi être au service d’une estime mutuelle, s’ils ne sont pas dans la perspective essentielle de dominer ou d’humilier.

L’attention aux jeunes les plus vulnérables est donnée comme un repère pour vérifier la qualité de l’attitude éducative. L’éducateur peut chercher sa propre satisfaction en s’occupant des ‘meilleurs’ qui renverront une image gratifiante du travail accompli. Les plus faibles décodent cette attitude comme un rejet vis à vis d’eux. Que pourront-ils apporter à cette œuvre collective qui demande de la réciprocité ?

Parfois, ce sera un simple sourire au milieu des épreuves. Cadeau admirable.

Le chantier est immense. Chacun, pourvu qu’il se connaisse un peu lui-même, sait les puissances ténébreuses qui peuvent l’habiter. Un mot dur, une attitude blessante sont si vite partis !

Par ailleurs, dans notre monde qui se laisse entraîner à promouvoir les valeurs individualistes, la tâche des éducateurs devient parfois impossible. Comment partager des valeurs collectives, si chacun revendique les siennes propres ?

En priant pour les éducateurs, nous prions aussi pour nous-mêmes, pour qu’à notre place nous participions à ce beau travail au service du bien vivre ensemble.

Daniel Régent sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

Source : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/intentions-de-priere-du-pape/535213-prions-pour-que-les-educateurs-fassent-grandir-la-vie-intention-de-priere-du-pape-de-janvier-2023/

Paniers connectés

Les paniers de quête connectés sont arrivés à Notre-Dame de Boulogne ! 
Ce week-end nous commencerons à utiliser les paniers de quête connectés qui sont déjà utilisés dans de nombreuses paroisses en France. Il passera en complément en complément du panier classique dans lequel vous pouvez continuer à déposer vos pièces et vos billets. 
Ce panier quête pourvu d’un terminal de paiement sans contact permet le don par carte, smartphone ou montre connectée (Apple Pay ou Paylib). 
Ces paniers connectés sont conçus intégralement en France, donc 100% fait en France, y compris la chaîne monétique complète ! 
La pratique et le temps nous permettront de trouver la meilleure organisation pour que ce nouveau moyen ne soit pas une distraction, mais une aide qui facilitera l’offrande des fidèles chaque dimanche. 


Pour faire un don, chaque personne utilisant le panier doit : 
1. Sélectionner le montant de son don : 1€, 2€, 5€, 10 
2. Présenter une carte bancaire sans contact sur le lecteur de carte (Pour être acceptée la carte utilisée doit porter un logo Visa ou Mastercard et un logo sans contact). 
3. Attendre la fin du traitement de la transaction. 
4. Passer le panier à la personne suivante.

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Chaque année, le principal temps fort oecuménique demeure la « Semaine de prière pour l’unité chrétienne » qui, depuis 1908, rassemble des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier.

« Ô Seigneur, Dieu notre Père, tu as envoyé l’étoile pour conduire les Mages à ton Fils unique. Fais grandir notre espérance en toi et fais-nous ressentir à tout moment que tu marches à nos côtés, que tu veilles sur ton peuple. Apprends-nous à nous laisser guider par ton Esprit Saint, aussi étrange soit le chemin, afin qu’il nous conduise à l’unité en Jésus-Christ, lumière du monde. Ouvre nos yeux à ton Esprit et affermis-nous dans la foi, afin que nous puissions confesser que Jésus est Seigneur ».

Célébration oecuménique de Boulogne le mercredi 19 janvier 2022 de 20h à 22h à l’église de l’Immaculée Conception,

63 rue du Dôme – Bus 123 circule jusque minuit (Station ND de Boulogne – Dôme), parking gratuit à l’église.

Vivez la Saint-Valentin autrement

« Promettre un amour qui soit pour toujours est possible quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée. » Amoris Laetitia, n. 124

Réservez dès à présent votre soirée du 15 février pour vivre la Saint Valentin autrement sur le thème « La grande et belle vocation particulière du couple dans la mission de l’Eglise ».

Déroulé de la soirée

  • Messe à 19h avec renouvellement des vœux de mariage pour ceux qui le souhaitent
  • Enseignement du Père Paul Habsburg LC spécialiste du couple, au presbytère 2 rue de Verdun
  • Echange guidé, en couple
  • 21h verre de clôture

PAF 5 euros / personne

Inscription ou demande d’informations : Alexandra Pillebout 06 82 01 89 93 et Natalène Marchal 06 22 46 42 04

Bonne fête de l’Epiphanie !

Que signifie la solennité de l’Epiphanie ? Quelles sont les traditions qui s’y rattachent ? Le diocèse de Nanterre propose des réponses éclairantes :

QUE CÉLÈBRE L’EPIPHANIE ?

L’Epiphanie, vient d’un mot grec qui signifie manifestation.
Il s’agit de la fête qui célèbre la manifestation de Dieu aux hommes. Elle est célébrée le 6 janvier, conjointement à deux autres manifestations de Jésus-Christ : le baptême du Christ au Jourdain et le premier miracle de Jésus aux noces de Cana. Dans la liturgie occidentale, la fête de l’Epiphanie célèbre la manifestation de Dieu aux mages et plus largement aux païens.

QUELLE EST L’ORIGINE DE LA FÊTE DES ROIS ?

À partir du Ve siècle, l’Église d’Occident célèbre la naissance de Jésus le 25 décembre (Noël) et la manifestation aux païens en la personne des mages le 6 janvier.

Les mages ont été qualifiés du titre de rois dès le IIIe siècle, mais c’est seulement au XIIe siècle que cette royauté des mages est reconnue par la liturgie et l’iconographie.
Considérés comme saints, les reliques des rois arrivent au XIIe siècle à la cathédrale de Cologne.

D’OÙ VIENT LA GALETTE DES ROIS ?

En France, la coutume de la galette des rois et du gâteau des rois existe depuis le XIVe siècle. 

Le 6 juin 1795, la Convention, qui avait soulevé la question de substituer à la galette des rois une « galette de l’Égalité », a dû y renoncer devant la vigueur des protestations.
En 1801, le Concordat réhabilite la Fête des rois. Du XVIIe siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume à la fête des rois d’offrir une galette des rois à leurs clients.

L’usage s’est perdu et la galette est maintenant devenue un produit commercial proposé de la mi-décembre à la fin janvier.

Il en existe différentes sortes selon les régions de France, mais toutes partagent ces points communs : une fève et une couronne. On pose une couronne sur la galette des rois.

Dans le nord de la France, c’est un gâteau en forme de galette feuilletée très souvent fourrée à la frangipane. La frangipane est une sorte de crème d’amande inventée au XVIe siècle. La galette ronde, plate et de couleur dorée représente le soleil.
En Provence et dans le Sud-Ouest, c’est le gâteau des rois ou une brioche en forme de couronne qui évoque la couronne des rois. En Provence, elle est fourrée aux fruits confits.

Il y a aussi une tradition qui est de laisser une part pour l’étranger de passage ou pour un pauvre.
Cette part s’appelait « Part du Bon Dieu ».

POURQUOI Y A -T-IL UNE FÈVE DANS LA GALETTE DES ROIS ?

La coutume de la fève dans la galette des rois ou dans le gâteau des rois vient du temps des Romains. Elle était blanche ou noire et était utilisée pour les votes de magistrats, chefs de guerre ou rois des banquets… Du haricot sec à la fève dorée à l’or fin 24 carats, on en trouve en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. 

En 1874, la fève en porcelaine fait son apparition en Allemagne avec la porcelaine de Saxe.

source : https://diocese92.fr/dossiers/lepiphanie/

Conférence du Père Bertrand Auville

« Qu’est-ce qu’être chrétien et citoyen ? »

Merci au Père Bertrand Auville, d’avoir présenter cette conférence

Chargé de mission auprès du monde politique du diocèse de Nanterre et co-fondateur de la revue Philadelphia.

Conférence présentée et animée par Jean-Philippe Moinet, fondateur de la Revue Civique.

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